31 liens privés
J'ai dû réinstaller Filezilla et étonnament la plupart des liens du site officiel (via la plateforme Sourceforge) fournit le même fichier avec une taille (860ko) qui n'a rien à voir avec celles annoncées (quelques Mo).
Dans le doute, j'ai scanné avec Virus Total et on trouve du InstallCore. Moi je ne sais pas si c'est du lard ou du cochon mais je transmets au cas où...
Ca me semble plus compliqué que ça : une punition trop dure (prison et/ou amende) pénalise indirectement les enfants.
Il faut agir en amont et faire de la prévention.
Idéalement, le mieux serait de faire en sorte de mettre en place une GPA qui n'implique pas la marchandisation de la mère-porteuse (j'aimerais bien avoir des stats sur les CSP/revenus des femmes qui acceptent de pratiquer la GPA) avec par exemple un blocage de toute transaction pécunière et une prise en charge par l'Etat des mères pendant la gestation. Et pour éviter cette séparation mère-biologique/enfant, impliquer cette dernière dans la vie de l'enfant avec un droit de garde d'office non négligeable. Je connais des gens qui ont fait une GPA dans ce contexte, où il n'y a pas de transaction, où la mère-porteuse est choyée par les deux futurs parents adoptifs et où la mère-porteuse est impliquée officieusement dans la vie de l'enfant. SI la GPA devait être légale, ça ne devrait être que dans ces conditions.
La description du processus de fossilisation <3
"Les contribuables européens ne payent pas pour les fonctionnaires grecs. Ils payent pour les épargnants européens. Car c’est une tuyauterie financière désormais entièrement circulaire qui prête aux Grecs pour qu’ils remboursent les créanciers — de ces euros-là qui circulent sous leur nez, les Grecs ne voient pas la couleur. Les contribuables européens ont d’abord payé pour la reprise publique des titres grecs détenus par les banques privées — un grand classique. Maintenant ils payent directement pour eux-mêmes — enfin certains pour d’autres. On progresse…"
Je suis de ceux qui ne supportent pas le merchandising lié à la GPA ni même le fait qu'on puisse organiser la séparation entre une mère porteuse et l'enfant qu'elle a porté (même si ce n'est pas génétiquement le sien). La GPA va trop loin à mon avis.
Mais je me réjouis quand même de ces arrêts, les mouflets n'ont pas à payer pour leurs parents. Hier sur Arte, je lisais "Ayez pitié des enfants de ceux qu'on a condamné".
Chapeau l'artisan, j'apprécie d'autant plus que j'ai quelques centaines de photos anciennes à retoucher ^^'
Je viens de regarder la fameuse émission sur l'agriculture sur France 3 (et oui, fallait pas regarder le bonheur est dans le pré ce soir...) : ce fut plein de bon sens (paysan) mais c'était un documentaire à charge pas toujours honnête. Dans la seconde partie, quand il y avait des tests sur les qualités nutritionnelles, ça n'avait aucune rigueur scientifique. On n'a pas le droit de faire comme ils ont fait : imaginez, actuellement, on peut attaquer les industriels quand ils font des promesses sans preuve scientifique potable. Je suis du côté des réalisateurs, ils vont dans le bon sens mais ils ont bossé comme des barbouzes.
Ce que je leur reproche, c'est de ne pas faire un échantillonnage plus large (la variabilité chez les produits vivants comme le lait ou les tomates peut être très surprenante). C'est comme s'ils prenaient un américain et un européen au hasard, qu'ils les pèsent et qu'ils font des conclusions sur le poids des uns et des autres.
Pour le lait et l'omega 3 : on a bien vu dans le documentaire que certaines valeurs "qualitatives" pouvaient varier du simple au double (les fameuses cellules somatiques) pour le lait industriel. Le niveau d'omega 3 aussi pourrait varier comme ça non ? Plus peut-être ? Le lait du matin versus le lait du soir ? Peut-être que oui, peut-être que non, on ne sait pas. Et si on mets une vache montbéliarde en batterie, si ça se trouve le niveau d'omega 3 restera haut même si on leur fait bouffer ce soya (^^) OGM. Dans ce cas tout est réglé au niveau nutritionnel pour le consommateur non ? Fin du débat, on zigouille toutes les prim’Holstein pour les remplacer par des montbéliardes dans les fermes aux 1000 vaches et le consommateur soucieux de son cholestérol soupire de contentement.
Dans une démarche scientifique, en biologie, on doit prendre compte la variabilité naturelle et on le fait avec un échantillonnage suffisamment important. On prend aussi compte des biais dû à ce qu'on appelle "le fond génétique" et quand on doit valider ou attaquer une pratique, un traitement, on les étudie sur le même fond génétique. Ou si on doit comparer divers fonds génétiques, on le fait dans les mêmes conditions.
Et là, ils ne l'ont pas fait dans ce documentaire, on sait qu'ils ont raison parce que quand on a une base minimum en physiologie végétale, on l'anticipe leur résultat (les antioxydants, la plante les produit pour se protéger contre les agressions (trop de lumière, pas assez de lumière, trop d'insectes, etc.) et la plante est plus stressée en pleine terre qu'en hydroponique). C'est du gâchis cette émission, les industriels pourront l'attaquer sans problème et la décrédibiliser sans problème, ils contre-attaqueront avec des études contradictoires et/ou des pseudo-solutions, ils prendront de l'avance sur ceux qui devront redémontrer que les réalisateurs ont voulu faire et ils gagneront...
Une dernière chose pour la route, c'est cette histoire de F1. C'est la fête à l'amalgame. Les hybridations, c'est à la fois une réelle bénédiction pour l'humanité et une malédiction. Le processus tout à fait naturel (à la base de la vie sexuée, nous et vos enfants sommes des hybrides. Sans l'hybridation, c'est ce qu'on appelle du clonage). La F1, c'est la première hybridation. Elle est spéciale parce que très souvent, l'être vivant qui résulte d'une hybridation F1 exprime beaucoup d'avantages physiques de ses deux parents. En agriculture, tout le monde y gagne. Au début. Puisque les désavantages génétiques apparaissent aux générations suivantes, ça dégénère comme on dit chez les horticulteurs. On a une variété F1 avec la résistance de la mère et la productivité du père et en F2, on retrouve des plants avec la faible productivité de la grand-mère et la sensibilité aux maladies du grand-père... L'agriculteur ne peut pas se permettre ça, il a deux solutions : soit acheter encore et encore des F1 (et là il est économiquement captif du semencier) ou passer à des variétés génétiquement stables (les variétés véritablement anciennes). Mais ces variétés datent d'une époque où les méthodes de cultures n'étaient pas les mêmes et ne correspondent ni aux critères marketing des consommateurs. Elles demandent de repenser tout le processus de production et de distribution dans la mesure où leur fragilité ne permet que de les vendre dans un circuit court. Voilà la malédiction des F1 (les tomates, les plantes de décoration, les mulets, les tigrons, etc.). Mais ce que le documentaire ne dit pas, c'est que là maintenant, on peut faire un hybride entre la tomate ananas et la noire de crimée (ou autre combinaison) et cultiver le F1 (et si tu as une serre, tu peux les bouturer pour ne pas avoir à faire des F2). Et ce F1 "open source" entre variétés anciennes cultivées en culture paysanne, c'est bien ou mal ? C'est le mal d'après l'émission. Non sens !