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Les machines pour apnée du sommeil (CPAP) stimule la production d'angiopoiétine-2, marqueur de l'inflammation du poumon qui se détend. Cette inflammation contrecarrerait les effets bénéfiques cardiovasculaires de la réduction de l'apnée du sommeil. Ce qui expliquerait pourquoi l'usage de CPAP ne réduit pas les risques cardiovasculaires, seulement les autres effets délétères de l'apnée du sommeil.
Une étude épidémiologie qui tente d'objectiver le lien pressenti entre la goutte et l'apnée du sommeil. Quelqu'un qui fait de l'apnée du sommeil a 2.65 fois plus de risque de développer de la goutte.
Notons que ce facteur de risque chute à 1.53 pour les patients obèses, ce qui ne veut pas dire qu'il vaut mieux être obèse pour avoir moins de risque de goutte mais que l'obésité étant un facteur de risque de la goutte et de l'apnée du sommeil, il y a plus de mal à distinguer les différentes pathologies pour ces patients.
Dans cette méta-analyse, ils ont comparé l'effet de différentes stratégies de perte de poids et l'intensité de l'apnée du sommeil. Au final, ils déterminent que pour chaque pourcent de poids perdu, on perd 0.45 évènements d'apnée/hypopnée (AHI). Poids info on fait "légalement" de l'apnée quand on a un AHI > 15. Ainsi une personne de 100 kg avec un AHI de 30 devrait perdre 15 % de poids soit 15 kg pour passer sous le seuil.